-
Au bras de la misère
Je poursuis ma galère
J'ai bien cru pour voir
Un jour la rat trapper
Pour la stop! Hééé!
J'ai vu beaucoup de terre
Engloutir le coeur des hommes
La souffrance qu'on enterre
Sous un couvercle de marbre
J'ai vu beaucoup de mer
Pleurer le coeur de l'homme
L'enfance privée de père
Les bras en cercle autour de l'arbre
Au bras de la misère
Je poursuis ma galère
J'ai bien cru pour voir
Un jour la rat trapper
Pour la stop! Hééé!
Elle m'a fait voyager
En plissant mon bagage
Là tu dois taire et te poser
Sous un couvercle de marbre
Oh! Qu'elle m'a fait ramer
Au gisant marécage
Mais moi m'en fer que le vider
Les bras en cercle autour de l'arbre
Au bras de la misère
Je poursuis ma galère
J'ai bien cru pour voir
Un jour la rat trapper
Pour la stop! Hééé!
N'oubliez pas mes frères
Sur les chemins de la mort
Vous reviendrez pleurer
L'un ce temps passé
Fouillant la tombe du souvenir
A la recherche du vivant...
Je suis une hirondelle
Quand je me pose sur
Cas bleus de tension
J'y laisse des plumes
Mais pas mes ailes...
Au bras de la misère
J'ai tant à faire
Que pour en fin voir
Un jour je dois fermer
Pour l'art rimer!
Au bras de faire
Dans les coulisses
J'ai mieux à faire
Que de succès
Que de sucer...
Au coeur de la misère
Bat celui de la taire...
votre commentaire -
Celui qui dérange
Trop clair trop sombre
Hors du commun
Mal et cri
Jamais au mielleux
Piètre matheux
Il n'arrondit pas les angles
Il coupe court...
On le lit une fois
On n'y revient pas
On le fuit
Il fait peur
L'écrit vain...
Ah si! Parfois certains
Prennent un écrit
Pour servir le leurre
A mal escient
Trop souvent...
L'écrit vain
Les cris vains
Ils seront écoutés
Lus et relus
A posteriori
A post-mort'M
Quand en fin
Réduits au silence
On pourra en dire ce qu'on veut
Sans craindre la réponse
De l'écrit vain...
Dédit
A tous ceux qui dérangent...
2 commentaires -
Pourquoi faut-il que je sois comme tu en as envie?
Le corps change, si on te coupe une main elle ne repousse pas...
Pourquoi t'improvises-tu peintre de ma vie?
Tu m'as vu blanche un jour, une nuit, des jours,...et tu as décidé d'y projeter tes couleurs...
Aveuglé par tes pinceaux, tu ne vois plus le fond du support, ni même sa composition...
Bien loin d'être attentif à la toile qui t'as tant inspiré, tu la surcharges de tes impressions, jusqu'à en briser le cadre qui la soutenait...
Mais tu t'en fous, tu récupères la toile de ton expression, sans te préoccuper qu'un jour elle ne la supportera plus...trop faible, trop abîmée...
Ce jour là tu constateras qu'elle a changé...
Tes couleurs tomberont en poussière devant toi et tu n'auras plus qu'à verser de l'eau sur le pigment de ta vie et trouver un autre support...
On ne sculpte pas l'eau...On ne peint pas le vent...
votre commentaire -
Toi qui est né dans la pourriture
D'escréments tu te nourriras
Et de toi on exigeras
Les plus belles fleurs de ta nature
On te dira
Que la merde nourrit les fleurs
Mais jamais
On ne te donnera d'eau
Du ciel tu attendras la pluie
D'une nature dégénérée
Que tu devras transformer
Pour t'abreuver
Alors tu t'endormiras
Sur les rives de tes larmes
Et dans l'herbe bleue
Fleuriront les coquelicots.
votre commentaire -
J'ai pris le maquis
Dès l'aube de la vie.
L'ombre est mon jour
Le jour est ma nuit.
Le corps sans défense
L'esprit en errance
Le coeur en souffrance.
L'espoir n'est pas mon ami.
Quand tu te fies à lui
C'est que le désespoir t'assiège.
Le cauchemar est un chemin
Vers le pont du rêve.
Caché dans le noir
J'escalade la douleur
Sans jamais atteindre
La dernière marche.
Sur les paliers de la misère
Derrière les portes du temps
J'observe les rais de lumière
Dont raffolent tous ces gens.
Jai tenté de m'y glisser
Mais plutôt qu'être ébloui
Je me suis retiré
Pour ne pas déranger.
Je préfère comprendre
Seul dans le noir.
Et glisser en papiers
Mes moires des passants
L'oubli de la vie
Le mirage du bonheur
Sous quelques portes
A faim de les aimer...
votre commentaire