• J'ai choisi ma place

    Sur les trottoirs de la misère

    J'aurai pu maintes fois l'échanger

    Dans les comptoirs de l’opulence

    Où les mécréants ont abondance,

    Mais devant leurs simagrées de négriers

    Je n'ai jamais pu signer l'acte vulgaire,

    Pas même pour un palace,

    Pas même pour ma propre vie ...

    Car là où je suis

    Est le seul endroit où naissent encore

    Les fleurs sauvages,

    La vraie nature ...

    vasy07

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  • vous m'avez volé 

    mon enfance

    mon innocence

    mon avenir

    ma liberté

    mes rêves

    ma confiance

    mon travail

    mon coeur

    ma vie

    vous m'avez offert

    l'injustice 

    la douleur

    la souffrance

    le mensonge

    la violence

    la tromperie

    l'escroquerie

    l'enfer

    j'ai été accusé

    d'insolence

    de trop de sensibilité

    de lenteur

    de folie

    d'incapacité à s'adapter

    de fumisterie

    de trop de rêverie

    d'utopisme

    de pessimisme

    d'introversion

    de meurtre ...

    j'arrête là, trop long ...

    j'ai été et suis encore coupable

    de confiance

    de patience

    d'honnêteté

    de sincérité

    de foi

    de générosité

    de détermination

    de fidélité

    de rebellion

    de respect

    d'avortement

    d'amour

    de découragement

    d'abandon de la lutte ...

    il me reste

    un rêve ... stop,

    la musique

    la mémoire

    et le meilleur

    l'amour de mes enfants

    et mes petits-enfants

    ...

    et en définitif

    je vous emmerde tous

    vous qui avez pourri mon chemin

    à y mettre des clous

    des pièges et des appâts,

    des braises et des virus,

    à vouloir le détourner

    à votre profit malsain

    vénal, vicieux et pervers

    certes vous m'avez usée, 

    grattée jusqu'à la moëlle

    vidée de toutes mes larmes

    vous m'avez peut-être achevée

    mais vous n'avez pas réussi

    à m'en détourner ...

    ce qu'il me reste 

    vous ne pourrez pas me le prendre

    seule la mort pourrait m'en séparer

    et encore ce n'est pas prouvé,

    mais pas me le voler,

    et je la remercierai 

    d'accomplir mon rêve...

    elle est plus honnête que vous

    sales pourritures...

    on peut dire qu'ici sur terre

    il y en a au moins deux

    qui font bien leur travail

    la mort et le diable,

    le diable ...

    celui qu'on accuse de tout

    (pour ceux qui y croient)

    le diable serait le mal...

    laissez-moi rire

    il n'a pour mission 

    que de mettre en valeur

    le mal de l'humain

    au travers de ses faiblesses

    et vices malsains,

    un job cool, dont la seule difficulté

    est le surnombre de candidats ...

    je dédie ces mots à

    ma mère

    aux mauvais profs

    aux "médecins"

    aux "juges"

    aux politiciens

    aux banques

    aux faux amis

    aux faux amours

    à ceux qui se sentiront visés,

    et à ceux qui m'ont parlé de dieu ...

     

    vasy07

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  • J'écoute l'élément taire 

    La blessure du mensonge 

    Comme l'aile aimant songe 

    L'eau coule et nourrit la vie 

    Se refroidit et s'évapore 

    Mais nulle part ne s'attache... 

    J'entends l'élément taire 

    La blessure du mensonge 

    Comme la pluie sur la nuit 

    D'un jour de soleil 

    Où la terre a durci  

    Et sent bon la fraîcheur 

    Qui déjà est partie...

    L'eau croupie s'ennuie 

    Attendant la sécheresse 

    Offrande d'un nouveau départ... 

     

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  • Je voudrai effacer de ma mémoire

    Celle qui m'a fait vivre dans le noir,

    Celle de tous les encensoirs

    Assassins de l'enfance dite transitoire,

    Celle des stigmates, les hommes en noir

    Qui découpe l'enfance en peau choir,

    Celle qui a trahi en pouvoir

    Ce qui était naïvement en vouloir,

    Celle qui a sali de non savoir

    L'innocence, enfant de la voir.

    Toutes ces traces noires

    Qui m'ont faites passoire...

    Etre ombre du jour

    En clair du soir...

    Ombre de lumière,

    Et lumière d'ombre...

    Antre d'eux, je ne serai hier,

    Ni n'étais à deux mains...

    Toutes les marques de faire noir,

    De taches en mais moires,

    Ont sculpté l'enfance d'y voir

    Pour altérer sa mémoire...

    J'aimerai effacer de mes moires

    Les hommes en noir

    Pour qu'il ne reste que le noir

    Pur, sans mémoire...


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  • J'aime la mort,
    J'aime le noir,
    J'aime les araignées.
    Je voile la page blanche
    De l'ombre des mots.
    J'afflige la toile blanche
    De ténèbres pinceaux.

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