• Les chemins du monde

    Je sens la vie me quitter.

    C'est un sentiment étrange que cette "vivance" parallèle à la substance, spectatrice de la déchéance, détachée de l'existence.

    Dans un glissement inexorable, elle s'éloigne pour m'offrir le sommeil du monde.

    J'inspire mes amis, je respire mes amours, j'expire la vie, j'aspire à la nuit du repos défini de l'éternité infinie.

    Nos chemins se séparent, je suis celui de nul part qui m'attire comme un phare vers les rivages du hasard où rien n'est plus bizarre.

    Enfin j'irai gravir la dernière colline. Celle d'où l'on voit les chemins du monde, où tous les rêves se fondent.

    J'abandonnerai l'habit de clown au gré du vent de folie des  passions inassouvies et j'irai me perdre dans l'oubli, loin d'ici, très loin d'ici ...

     

    « BrocéliandeDe main »
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