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Par VasyZeroseth le 26 Juin 2011 à 00:56
J'ai donné à l'amour
Mon corps et son sésame.
Mon cœur suit le chemin
De l'instinct
Qui est sien.
Errance de mon âme
Au corps de son parcours,
Emergeant de ses larmes,
Aux confins de son destin,
En un lieu où l'amour
Est Roi et seul blâme
...
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Par VasyZeroseth le 26 Juin 2011 à 00:55
Les prisonniers du vent
Se heurtent à chaque instant
Aux lisses parois du temps.
Ils glissent en hurlements
Et gravent le mouvement
Aux frontières du sentiment.
Ils sculptent le néant
De leur amour béant
...
Les prisonniers de la pierre
Reçoivent à chaque instant
Les cicatrices du temps.
Ils hurlent aux vents
Qui grave leurs élans
Au coeur du ressentiment.
Ils résistent au néant
De leur amour béant...
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Par VasyZeroseth le 26 Juin 2011 à 00:52
Seigneur souviens moi!
Je suis larme de Dieu!
De ta joue je coule
A tes pieds je suis,
Comme la pluie d'ici
Sur les pavés je roule
Et le cour en ces lieux
Ne connaît pas de loi ...
Seigneur souviens nous!
Nous sommes larmes de Dieu!
De ta joue nous coulons
A tes pieds nous sommes,
Comme la pluie d'ici
Sur les pavés nous roulons,
Et le cour en ces lieux
Ne connaît pas de loi ...
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Par VasyZeroseth le 26 Juin 2011 à 00:51
Hurle le vent,
Ouvre le temps,
Vibre au firmament
Foudre d'ouragan,
Libère mon sang
De son carcan,
Qu'il coule librement
Au fil des sentiments,
Au rythme de mes sens,
Du coucher au levant,
Du lever au couchant...
Vers la fin de son temps,
Qu'il suive le courant,
Le petit bateau blanc,
Libéré pour longtemps
Du filin éprouvant...
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Par VasyZeroseth le 26 Juin 2011 à 00:39
Il vit dans la cité des anges, il marche sur la souffrance et caresse le bonheur.
De ses yeux vides il contemple les cieux, sous ses pieds chaussés de nuées vaporeuses, l'arc-en-ciel de ses rêves se perd au loin, derrière les cités de béton...
Il foule ces arêtes blessantes qui déroulent le tapis rouge de son propre sang, et pourtant de ses doigts il sens monter la chaleur de tant de cœurs en attente de douceur qu'il en oublie sa douleur...
Et il saigne parce qu'il les aime, et il saigne ses ailes dont il arrache les plumes afin qu'elles couvrent leurs blessures du duvet de l'amour.
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