• J'ai donné à l'amour

    Mon corps et son sésame.

    Mon cœur suit le chemin

    De l'instinct 

    Qui est sien.

    Errance de mon âme

    Au corps de son parcours,

    Emergeant de ses larmes,

    Aux confins de son destin,

    En un lieu où l'amour

    Est Roi et seul blâme

    ...

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  • Les prisonniers du vent

    Se heurtent à chaque instant

    Aux lisses parois du temps.

    Ils glissent en hurlements

    Et gravent le mouvement

    Aux frontières du sentiment.

    Ils sculptent le néant

    De leur amour béant

    ...

     

    Les prisonniers de la pierre

    Reçoivent à chaque instant

    Les cicatrices du temps.

    Ils hurlent aux vents

    Qui grave leurs élans

    Au coeur du ressentiment.

    Ils résistent au néant

    De leur amour béant...

     

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  • Seigneur souviens moi!

    Je suis larme de Dieu!

    De ta joue je coule

    A tes pieds je suis,

    Comme la pluie d'ici

    Sur les pavés je roule

    Et le cour en ces lieux

    Ne connaît pas de loi ...

     

    Seigneur souviens nous!

    Nous sommes larmes de Dieu!

    De ta joue nous coulons

    A tes pieds nous sommes,

    Comme la pluie d'ici

    Sur les pavés nous roulons,

    Et le cour en ces lieux

    Ne connaît pas de loi ...

     

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  • Hurle le vent,

    Ouvre le temps,

    Vibre au firmament

    Foudre d'ouragan,

    Libère mon sang

    De son carcan,

    Qu'il coule librement

    Au fil des sentiments,

    Au rythme de mes sens,

    Du coucher au levant,

    Du lever au couchant...

    Vers la fin de son temps,

    Qu'il suive le courant,

    Le petit bateau blanc,

    Libéré pour longtemps

    Du filin éprouvant...

     

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  • Il vit dans la cité des anges, il marche sur la souffrance et caresse le bonheur.

    De ses yeux vides il contemple les cieux, sous ses pieds chaussés de nuées vaporeuses, l'arc-en-ciel de ses rêves se perd au loin, derrière les cités de béton...

    Il foule ces arêtes blessantes qui déroulent le tapis rouge de son propre sang, et pourtant de ses doigts il sens monter la chaleur de tant de cœurs en attente de douceur qu'il en oublie sa douleur...

    Et il saigne parce qu'il les aime, et il saigne ses ailes dont il arrache les plumes afin qu'elles couvrent leurs blessures du duvet de l'amour.

     

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