• La vie m'est pénible, j'aimerai y mettre fin,

    Il n'est que dans la recherche de Dieu

    Que je trouve la force de continuer.

     

    A chacun de mes pas je m'enlise vers ma fin

    Mais le trépas de mes pas n'est qu'un lieu,

    Duquel, je ne saurai que me désavouer.

     

    A celui qui m'assure d'un écrit, d'un destin

    Je répond que si ma fin, ma faim de Dieu

    Est destin, alors je lui suis dévouée ...

     

    S'il me répond que Dieu n'est pas destin,

    S'il me répond que destin n'est pas Dieu,

    Je lui dirai occupe-toi de ta destinée ...

     

    Car de mon mystère elle n'est pas dessein,

    Mais puisque tu as trouvé de tes vœux

    La serrure, cherches en donc la clé.

     

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  • Mon esprit est ouvert

    Il est univers

    Sans aucune frontière

    Il se heurte à la terre

    De ceux qui me sont chers

    Et mon cœur de se défaire

    De son égoïste matière

    Et mon esprit libertaire

    De creuser le cimetière

    Des sentiments grégaires.

    Liberté tu m'es chère,

    Tu es ma chair.

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  • Ma vie se meurt

    Au pied d'un leurre

    De ma naissance un dur labeur,

    De mon chemin des heures,

    Des années de peur,

    De ma confiance au déshonneur,

    De ma passion, des pleurs,

    De mes amours, de mon cœur,

    De ma vie cette erreur...

    Ma vie se meurt 

    Au pied d'un leurre

    De la mort point de peur…

     

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  • Les mains chemins de mes dessins

    Perdus au sein de mes desseins

    De mes demains sans les deux mains,

     

    Que médecin de mes deux seins

    S'inquiète de mes demains...  

     

    Les maints chemins de mes desseins

    Perdus au sein de mes dessins

    De mes deux mains sans lendemains,

     

    Demain sera de mains de maître du destin

    La fin du trop long chemin carmin.


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  • Je sens la vie me quitter.

    C'est un sentiment étrange que cette "vivance" parallèle à la substance, spectatrice de la déchéance, détachée de l'existence.

    Dans un glissement inexorable, elle s'éloigne pour m'offrir le sommeil du monde.

    J'inspire mes amis, je respire mes amours, j'expire la vie, j'aspire à la nuit du repos défini de l'éternité infinie.

    Nos chemins se séparent, je suis celui de nul part qui m'attire comme un phare vers les rivages du hasard où rien n'est plus bizarre.

    Enfin j'irai gravir la dernière colline. Celle d'où l'on voit les chemins du monde, où tous les rêves se fondent.

    J'abandonnerai l'habit de clown au gré du vent de folie des  passions inassouvies et j'irai me perdre dans l'oubli, loin d'ici, très loin d'ici ...

     

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