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  • J'écoute l'élément taire 

    La blessure du mensonge 

    Comme l'aile aimant songe 

    L'eau coule et nourrit la vie 

    Se refroidit et s'évapore 

    Mais nulle part ne s'attache... 

    J'entends l'élément taire 

    La blessure du mensonge 

    Comme la pluie sur la nuit 

    D'un jour de soleil 

    Où la terre a durci  

    Et sent bon la fraîcheur 

    Qui déjà est partie...

    L'eau croupie s'ennuie 

    Attendant la sécheresse 

    Offrande d'un nouveau départ... 

     

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  • Tous les démons et tous les anges sont en moi, s’entre déchirent et me déchirent... mais aucun n'atteint son but ... pas même moi ...

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  •  

    A la fin...

    On est tous à la fin de quelque chose, et immanquablement au début d'une autre chose...

    Mais pour certains, la fin d'une seule chose peut être comme les sables mouvants, plus de prise sur rien, malgré tous les efforts pour commencer autre chose et se sortir de la malsaine emprise ...

    Alors privé de la force du corps, le coeur épuisé, il ne reste que celle de l'esprit, qui peut se révéler puissante, très puissante, soit, mais devenir seule active lui confère un pouvoir pernicieux ...

    A la fin comme au début, trône la question: pourquoi continuer et pour quoi?

    Alors on se relève avec: pour qui? Ce pour qui maintient la tête hors de l'étouffement, pour un certain temps, celui de l'utilité pour les autres...

    On pourrait penser le faire pour soi, mais le faire pour soi et seulement soi, reviendrait à se considérer comme seul sur terre; peut-on véritablement être au début de quelque chose dans cet état d'esprit accroc à la vie, rien que pour la vie?

    Certes beaucoup le font depuis le début, sans être privés de quoi que ce soit, se considérant comme les seuls êtres importants de ce monde, provoquant la fin de beaucoup d'autres; mais sont-ils vraiment au début de quelque chose? Ils ne vivent que la fin des autres croyant repousser ainsi la leur, se contentant d'un mirage de vie dans une continuité de survie absurde acquise au dépends de celle des autres, et pour eux la deuxième question n'est pas "pour qui" mais "par qui" vais-je survivre...

    Ils ont donc paradoxalement besoin des autres pour se croire seuls dignes de vivre et d'exister ...

    Celui qui coule, prend la tasse, survit pour les autres, meure moralement plusieurs fois et revit plusieurs fois, épuisant toutes ses forces dans ce combat inégal, devant le spectacle lamentable et perpétuel de ceux qui se servent des autres comme radeau, ne peut qu'au final se demander pourquoi? Pour quoi?

    De chaque début à chaque fin, à la fin comme au début, je suis là pour toi, mais je ne sais pas pourquoi, ni pour quoi, je sais juste pour qui et ne peux te promettre pour combien de temps ...

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